Voteriez-vous pour moi si j'étais séropositif ?
29 mars 2007
C’est un affiche installée à côté du bureau qui m’a fait sursauter : François BAYROU dont le portrait était barré du texte suivant : « Voteriez vous pour moi si j’étais séropositif ? » Ayant entendu parler d’un rendez-vous annulé entre des malades du VIH et le candidat centriste, je me suis demandé s’il ne s’agissait pas d’un « règlement de comptes » ?
En fin de compte, mon étonnement a été de courte de durée en me rendant sur le site Web indiqué sur l’affiche
Explications :
La campagne "Voteriez-vous pour moi si j'étais séropositif(ve) ?"
Déclinaison de la campagne de lutte contre les discriminations "c’est le sida qu’il faut exclure, pas les séropositifs » autour des élections présidentielles 2007 Contexte En novembre 2006, AIDES lançait une campagne d’envergure dévoilant Sébastien Cauet, Claire Chazal, Didier Drogba, Jean-Pierre Foucault, Johnny Hallyday, Muriel Robin et Laurent Ruquier, n’hésitant pas à mettre en jeu leur popularité pour susciter un changement de comportement face à la discrimination des personnes séropositives dans notre société.
L’idée était simple et percutante : Remettrions-nous en cause leur talent s’ils étaient séropositifs ? Cette fois-ci la démarche est un peu différente. AIDES souhaite rebondir sur l’actualité des élections présidentielles pour impliquer les candidats et donc le futur président sur une meilleure prise en charge des personnes séropositives et plus globalement la place dans la société des malades touchés par des pathologies lourdes.
Concept Afin d’interpeller les candidats mais également le grand public, TBWA\PARIS a mis en scène ces personnalités politiques reprenant les codes de leurs propres campagnes avec cette accroche incisive : « Voteriez-vous pour moi si j’étais séropositif(ve) ? »
Le portrait de 9 des candidats y figurent. Un de ceux-ci a toutefois retenu mon attention : car il porte un slogan différent des autres. Il s’agit de Nicolas SARKOZY barré du slogan : « Voteriez-vous pour moi même si j'en ai rien à cirer du sida ? »
La raison de ce distinguo repose, semble t-il, sur le fait qu’interpellé sur le sujet (comme tous les autres candidats) Nicolas SARKOZY n’aurait pas répondu au courrier qui lui avait été adressé par Christian SAOUT, le président de AIDES le 31 janvier 2007.
Il est même affirmé sur le site : « Nicolas Sarkozy est le seul des candidats sollicités par AIDES, principal acteur associatif de la lutte contre le sida, à n’avoir ni répondu à nos revendications ni accepté de nous rencontrer »
Surprenant me direz-vous, de la part du candidat le plus médiatique de cette campagne ?
Car, en y regardant de plus près, il existe un lien sur le site « Les réponses de Nicolas SARKOZY à nos revendications » qui pointe sur une déclaration du candidat.
Alors, à quand remonte ce texte et quel est son origine ? Le différent repose t-il sur le rendez-vous (réclamé dans la lettre) jamais accordé à Christian SAOUT ?
Au delà de cette polémique, il faut avouer que cette campagne d’AIDES frappe fort et juste.
Je laisse à chacun la découverte des témoignages et déclarations de candidats sur cette maladie qui continue à progresser quotidiennement en regrettant, une fois de plus, qu’aucun candidat en position de gagner ne propose que le budget de l’état prenne en charge le coût de la recherche médicale !!!
Car, si les experts sont nombreux à se bousculer pour nous expliquer que l’avenir de la France passe par la recherche et les technologies de pointe, on est consterné de constater que, combattre la mort ne fait toujours pas partie des challenges du futur et que, la politique de la sébile est encore la règle pour les chercheurs.
Sources
AIDES
Les clips vidéos et spots TV
En fin de compte, mon étonnement a été de courte de durée en me rendant sur le site Web indiqué sur l’affiche
Explications :
La campagne "Voteriez-vous pour moi si j'étais séropositif(ve) ?"
Déclinaison de la campagne de lutte contre les discriminations "c’est le sida qu’il faut exclure, pas les séropositifs » autour des élections présidentielles 2007 Contexte En novembre 2006, AIDES lançait une campagne d’envergure dévoilant Sébastien Cauet, Claire Chazal, Didier Drogba, Jean-Pierre Foucault, Johnny Hallyday, Muriel Robin et Laurent Ruquier, n’hésitant pas à mettre en jeu leur popularité pour susciter un changement de comportement face à la discrimination des personnes séropositives dans notre société.
L’idée était simple et percutante : Remettrions-nous en cause leur talent s’ils étaient séropositifs ? Cette fois-ci la démarche est un peu différente. AIDES souhaite rebondir sur l’actualité des élections présidentielles pour impliquer les candidats et donc le futur président sur une meilleure prise en charge des personnes séropositives et plus globalement la place dans la société des malades touchés par des pathologies lourdes.
Concept Afin d’interpeller les candidats mais également le grand public, TBWA\PARIS a mis en scène ces personnalités politiques reprenant les codes de leurs propres campagnes avec cette accroche incisive : « Voteriez-vous pour moi si j’étais séropositif(ve) ? »
Le portrait de 9 des candidats y figurent. Un de ceux-ci a toutefois retenu mon attention : car il porte un slogan différent des autres. Il s’agit de Nicolas SARKOZY barré du slogan : « Voteriez-vous pour moi même si j'en ai rien à cirer du sida ? »
La raison de ce distinguo repose, semble t-il, sur le fait qu’interpellé sur le sujet (comme tous les autres candidats) Nicolas SARKOZY n’aurait pas répondu au courrier qui lui avait été adressé par Christian SAOUT, le président de AIDES le 31 janvier 2007.
Il est même affirmé sur le site : « Nicolas Sarkozy est le seul des candidats sollicités par AIDES, principal acteur associatif de la lutte contre le sida, à n’avoir ni répondu à nos revendications ni accepté de nous rencontrer »
Surprenant me direz-vous, de la part du candidat le plus médiatique de cette campagne ?
Car, en y regardant de plus près, il existe un lien sur le site « Les réponses de Nicolas SARKOZY à nos revendications » qui pointe sur une déclaration du candidat.
Alors, à quand remonte ce texte et quel est son origine ? Le différent repose t-il sur le rendez-vous (réclamé dans la lettre) jamais accordé à Christian SAOUT ?
Au delà de cette polémique, il faut avouer que cette campagne d’AIDES frappe fort et juste.
Je laisse à chacun la découverte des témoignages et déclarations de candidats sur cette maladie qui continue à progresser quotidiennement en regrettant, une fois de plus, qu’aucun candidat en position de gagner ne propose que le budget de l’état prenne en charge le coût de la recherche médicale !!!
Car, si les experts sont nombreux à se bousculer pour nous expliquer que l’avenir de la France passe par la recherche et les technologies de pointe, on est consterné de constater que, combattre la mort ne fait toujours pas partie des challenges du futur et que, la politique de la sébile est encore la règle pour les chercheurs.
Sources
AIDES
Les clips vidéos et spots TV